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Devenir un Carpiste Confirmé en 17 Etapes Simples: Le Guide

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Vous souhaitez devenir un carpiste à succès comme Bruno Médou de la team Korda ou encore comme le youtubeur Guillaume Bel ? Avec les bonnes informations et quelques années de pratiques, c’est possible ! Dans cet article, vous allez découvrir les 12 étapes pour devenir un carpiste imperméable aux capots !

1. Investir dans du matériel de carpiste adapté

Matériel de carpiste
Matériel de carpiste

On aura beau dire que le matériel ne fait pas tout, il joue quand même un rôle primordial dans vos chances de sortir du poisson. Pour faire bref, pour devenir carpiste il vous faudra pour commencer:

Ensuite, vous aurez besoin de petit matériel de carpiste:

  • Hameçons n°2 à n°6
  • Plombs de 80 grammes à 200 grammes
  • Tresse, nylon, fluorocarbonne
  • Emerillons
  • Ciseaux
  • Aiguille à bouillettes
  • Stop bouillettes

Puis, avec le temps, d’autres équipements pourront s’ajouter à cette liste: biwy, bateau amorceur, canne à spod, zodiac, bedchair, etc…

Si ce n’est pas encore fait, ne manquez pas l’article complet sur la liste du matériel du carpiste expérimenté (27 équipements à avoir)!

2. Utiliser les bons appâts à carpe

Après le matériel, viennent les appâts. La liste des appâts possibles pour pêcher la carpe est longue, et chaque carpiste à son appât fétiche. Si vous commencez, démarrez simple: Vous pouvez mettre du maïs dur sur la moitié de vos cannes et des bouillettes épicées sur l’autre moitié.

Voici des exemples d’appâts couramment utilisés par le carpiste:

  • Les bouillettes (coulantes ou flottantes). Il en existe de tous les goûts: carnées, fruitées, épicées… Si certains pêcheurs affirment que certains goûts sont plus adaptés en fonction des saisons, ce qui compte le plus en réalité est d’avoir une bouillette avec de bonnes valeurs nutritionnelles et très digestible par les carpes.
  • Les graines: maïs, tiger nuts, chènevis, etc… La pêche de la carpe au maïs permet parfois de débloquer des situations difficiles et de pêcher des étangs sauvages dans lesquels les carpes ne connaissent pas les bouillettes, mais cela a l’inconvénient d’attirer les indésirables comme les brêmes et même les gros gardons.
  • Les croquettes Frolic, dont les carpes raffolent mais qui ont l’inconvénient pour l’eschage de se dissoudre rapidement
  • Le pain pour pêcher la carpe en surface
  • Les appâts vivants: vers de terre et asticots

3. Apprendre à faire des montages

Vous avez peut-être fait vos recherches sur les montages pour pêcher la carpe et êtes tombés sur des noms tels que le D-rig, le chod rig, le KD rig, l’Air rig, etc…

En réalité et surtout lorsque l’on débute pour devenir carpiste professionnel, un montage simple linéaire avec un nœud sans nœud et de la tresse fera parfaitement l’affaire. L’important est que votre montage soit solide, que l’hameçon utilisé soit bien affuté et que le bas de ligne ne s’emmêle pas lorsqu’il tombe dans le fond.

Une fois que vous aurez pris vos premières carpes, vous pourrez commencer à essayer de nouveaux montages, à varier la longueur des bas de ligne, changer les matières utilisées (tresse, fluorocarbure, tresse gainée…), changer les tailles et formes d’hameçons, etc…

Mais dans tous les cas, lorsqu’on est carpiste débutant, il vaut mieux avoir un montage simple bien fait que d’essayer des montages plus difficiles en faisant des erreurs.

4. Identifier des lieux où se trouvent des carpes

Quand j’étais jeune, je pêchais un étang d’une cinquantaine d’hectares proche de chez moi en espérant prendre des carpes de +15 kg, voire +20 kg. Mais après 2-3 ans de pêche dans cet étang et des dizaines de carpes sorties, mon record ne dépassait pas 12 kg et la moyenne de mes prises approchait plutôt les 6-8 kg.

Je voyais mes amis dans d’autres département prendre des carpes de plus de 20 kg, et de mon côté, je stagnais avec des carpes de 5-10 kg dans cet étang qui était le seul proche de chez moi que je pouvais pêcher, n’ayant pas de voiture à l’époque.

C’est avec l’expérience et mes échanges avec les carpistes plus anciens pratiquant cet étang que j’appris qu’il n’y avait qu’1 seule carpe de +15 kg connue ayant été prise dans ce plan d’eau, et encore aujourd’hui après une dizaine d’années je n’ai pas entendu de carpiste ni pris moi-même de tel poisson dans ce lac. 

Je pouvais donc bien m’entêter à vouloir sortir des poissons de plus de 15 kg, je n’aurais probablement jamais réussi. C’est en allant pêcher dans un d’autre plans d’eau plus tard que j’ai dépassé ces records rapidement… Tout simplement parce que la population de carpes le permettait !

Tout cela pour dire qu’il y a des étendues d’eau avec de plus grandes densités de carpes que d’autres, et des moyennes de poids qui peuvent varier d’un plan d’eau à l’autre. La préparation du carpiste en amont est tout aussi importante que le jour de pêche. Il est important de bien se renseigner sur les meilleurs endroits pour pêcher proche de chez vous, pour ne pas passer des mois à vouloir prendre une carpe de 20 kg dans un étang dans lequel la carpe la plus grosse n’excède pas 5 kg !

Vous souhaitez vous faire plaisir ou faire plaisir à un ami carpiste ? Ne manquez pas mon article sur les cadeaux avec humour pour carpiste.

5. Suivre la météo, indicateur essentiel pour le carpiste professionnel

Certaines conditions météorologiques sont meilleures que d’autres pour pêcher la carpe. Un bon carpiste garde toujours un œil sur la météo et adapte sa pêche en fonction de celle-ci. Par exemple, voici quelques critères à prendre en compte pour optimiser sa pêche:

  • En cas de vent ayant une direction stable depuis plus de 12 heures, pêchez toujours la partie du lac dans laquelle vous serez face au vent. En effet, le vent va pousser la nourriture naturelle et donc les poissons dans sa direction. D’une manière générale, le vent est bénéfique car il oxygène l’eau et remue la nourriture naturelle dans l’eau.
  • Quand il y a du soleil en hiver, privilégiez les zones exposées au soleil où l’eau se réchauffe le plus.
  • Pêcher pendant et après un orage qui suit plusieurs jours de chaleur est généralement fructueux. Ce n’est pas seulement dû au fait que le pluie et le vent rompent le calme ambiant, mais aussi du fait de la chute de la pression atmosphérique.
  • Les premières baisses de température en fin d’été- début automne peuvent enclencher l’appétit des carpes, qui vont commencer à s’alimenter davantage pour préparer l’hiver (durant lequel elles sont beaucoup moins actives).
  • En hiver, on évitera de pêcher la carpe lorsque le vent vient de l’Est ou du Nord, car cela refroidi la température de l’eau qui est déjà basse en hiver.

Comme vous pouvez le voir, il y a de nombreuses choses que le carpiste peut prendre en considération pour améliorer ses chances de prendre de la carpe. Mais gardez aussi en tête que vous aurez toujours plus de chance de pêcher une carpe en allant à la pêche même si les conditions semblent difficiles, plutôt que de ne pas y aller du tout !

6. Aller observer et localiser les carpes

Carpiste avec une carpe

La première chose que doit faire un carpiste lorsqu’il découvre un nouvel espace de pêche, c’est d’analyser les endroits dans lesquels il a le plus de chance de prendre des carpes. Localiser les carpes et identifier les meilleurs spots d’un plan d’eau, c’est au moins 50% du travail pour prendre une carpe.

Ainsi, en arrivant sur un nouveau plan d’eau, voici ce que fait généralement le carpiste:

  • Il sonde le fond avec un flotteur marqueur, un plomb coulissant et une canne pour sonder. Cela permettra de déterminer la nature du fond (vase, graviers, herbiers…) et la profondeur de l’eau.
  • Il identifie les zones caractéristiques de l’étang: nénuphars, arbres immergés, herbiers, etc… Dans lesquelles les carpes pourraient se nourrir
  • Il observe la surface de l’eau pour identifier des marsouinages, des carpes sauter ou même des carpes en surface à travers l’eau

7. Adapter sa pêche en fonction de la saison

Comme expliqué dans notre article « Quand pêcher la carpe ?« , les stratégies de pêche ne sont pas exactement les mêmes en fonction des saisons.

  • Au printemps, il y a la fraie des carpes: Celles-ci vont beaucoup s’alimenter avant et après cette période, mais pas pendant. C’est d’ailleurs avant la fraie que les carpes femelles peuvent avoir leur poids record, lorsqu’elles sont pleine d’œufs. Avant et après la fraie, on peut donc pratiquer des amorçages plus lourds.
  • En été, les chances de prendre des carpes sont plus grandes tôt le matin, après la fraîcheur de la nuit. Les coups du soirs peuvent aussi être intéressants. On favorisera donc la pêche durant ces périodes de la journée. Avec les fortes chaleurs, l’eau est beaucoup moins oxygénée et donc les carpes se nourrissent moins. Il faut donc éviter les amorçages trop lourds quand il fait très chaud.
  • En automne, on essaiera de ne pas manquer les premières dépressions et baisses de températures pour aller pêcher la carpe. Le carpiste peut souvent prendre de très beaux poissons à cette période, et il ne faut pas hésiter à beaucoup amorcer avec des appâts digestes car les carpes vont faire leurs réserves pour l’hiver.
  • En hiver, les carpes se nourrissent moins et se déplacent moins. On passera donc beaucoup plus de temps sur l’observation et leur localisation, et on amorcera beaucoup moins que durant les autres saisons. Une bouillette avec un petit sac soluble sur un spot où se trouvent des carpes fera l’affaire dans la plupart des cas !

8. Echanger avec les autres carpistes

Le partage d’expérience avec d’autres carpistes est essentiel pour pouvoir perfectionner sa pêche. Parfois, en pêchant seul, on peut rester sur des idées reçues qui peuvent être complètement remises en questions en discutant avec d’autres pêcheurs.

Discuter avec d’autres carpistes permet aussi d’en apprendre plus sur les plans d’eau sur lesquels vous pêchez, sur les meilleurs postes, les carpes que vous pouvez prendre, etc… Et avant tout, cela permet de partager de bons moments autour de l’eau lors de sessions à plusieurs !

Mais attention, il ne s’agit pas ici de dévoiler tous vos postes et techniques au premier venu, les échanges doivent se faire de manière équilibrée et chaque pêcheur doit en bénéficier. Evitez aussi de dévoiler des informations sensibles, par exemple les spots que vous amorcez lors d’un Amorçage à Long Terme (ALT).

9. Le carpiste adapte sa pêche en fonction des conditions sur place

Vous aviez prévu de faire une session d’1 semaine sur un poste que vous aviez repéré dans un lac de barrage, mais après 48 heures vous n’avez eu aucune touche et vu aucun signe d’activité dans l’eau ? N’hésitez pas à changer de poste, les carpes ne sont peut-être tout simplement pas dans cette partie du lac à cette période !

Vous aviez repéré un poste lors de votre dernière venue sur un lac, mais en arrivant sur place vous voyez un autre carpiste sur un poste très proche du vôtre ? Ce n’est pas grave, allez pêcher un autre endroit et vous reviendrez sur ce poste lorsqu’il n’y aura personne !

Vous aviez prévu d’aller pêcher un poste repéré la veille, mais en vous rendant sur ce poste vous en trouvez un autre avec des sauts de carpe qui vous attire soudainement ? Essayez-le, et vous irez sur l’autre poste repéré plus tard !

Vous pêchez une rivière sauvage à la bouillette mais n’enregistrez aucune touche malgré une activité visible des poissons ? Essayez de pêcher à la graine !

Vous l’aurez compris, tout bon carpiste sait s’adapter aux conditions de pêche dans lesquelles il se trouve. Cela ne sert à rien de s’entêter avec la même stratégie si elle ne fonctionne pas. Egalement, tout ne se passe pas toujours exactement comme on l’avait prévu, et il est bon de savoir s’adapter dans toutes les situations pour sortir des carpes.

10. Amorcer son spot

Amorçage carpe
Amorçage carpe

Il existe plusieurs stratégies d’amorçage pour la pêche de la carpe. Pour chaque stratégie, le carpiste devra pendre en compte la superficie de l’étang qu’il souhaite pêcher, la densité de poissons, la saison et la pression de pêche. Voici les différentes stratégies d’amorçage possibles:

  • L’amorçage classique le jour de votre pêche: Pour attirer les poissons sur votre esche et pour déclencher leur appétit, il est important de disperser des appâts sur le fond sur quelques mètres carrés autour de votre esche. Pour cela, vous pouvez utiliser un cobra pour lancer des bouillettes, une fronde pour lancer tous types d’appâts, un bateau amorceur ou encore un spomb. La quantité peut aller d’1 poignée d’amorce (notamment en hiver) à plusieurs kilos par cannes en fonction de la densité de poissons, de la saison et du nombre de départs réalisés.
  • L’amorçage court à moyen terme: Cet amorçage permet d’attirer les poissons sur votre spot quelques jours avant de le pêcher. Cela peut être un amorçage sur une douzaine de jours, tous les 2 jours avant le jour de pêche, ou simplement un amorçage la veille de votre pêche avant de vous rendre sur place le lendemain matin.
  • L’amorçage à long terme: Celui-ci se fait sur 1 mois minimum et son objectif est d’accoutumer les poissons à votre appât (il faut bien garder la même recette de bouillettes) en amorçant au moins 2 fois par semaine au même endroit pendant plusieurs semaines. Cela permet aussi aux poissons d’identifier le poste que vous amorcez comme une zone d’alimentation. Les poissons se sentiront ainsi en sécurité avec la bouillette que vous utilisez et le poste amorcé, et vous être presque sûr de faire un carton le jour de votre pêche !

11. Avoir un montage pêchant

Une fois que vous avez fait tout le travail des points précédents, il serait vraiment dommage que vous négligiez ce point. Il est essentiel que le montage du carpiste soit pêchant au fond de l’eau pour ne pas attendre des heures devant les cannes sans aucune chance de prendre un poisson. Par montage non pêchant, j’entends par exemple:

  • Un montage emmêlé autour du plomb
  • Un hameçon piqué dans une branche ou autre débris dans le fond
  • Un montage sans bouillette (mangée par les écrevisses)
  • Un montage et une bouillette enfoncés dans la vase

Vous pouvez remédier à ces problèmes avec plusieurs méthodes. Par exemple, utiliser un petit sac soluble ou filet soluble vous assure que l’hameçon va se déposer plus délicatement dans le fond et ne pas s’accrocher à une branche ou autre dans sa descente. Le flocon soluble peut aussi être utile pour protéger l’hameçon.

Pour les zones avec des écrevisses, vous pouvez mettre des protections en plastique à vos bouillettes ou utiliser des appâts plus durs par exemple.

L’idée est que vous soyez sûr que lorsque vous attendez aux pieds de vos cannes, le montage soit bien présenté dans le fond et prêt à prendre une carpe.

12. Rester discret au bord de l’eau et respecter la nature

Il est important que le carpiste soit discret au bord de l’eau pour 2 raisons:

  • Pour ne pas effrayer les poissons si vous avez un montage placé en bordure. Il a été montré à l’aide de caméras sous-marines que des vibrations trop grandes causées par vos pas au bord de l’eau peut faire fuir les carpes en bordure.
  • Pour respecter les autres utilisateurs du plan d’eau, qu’ils soient pêcheurs ou non. En effet, vous ne voudriez pas vous rendre à un plan d’eau et entendre du bruit dans tous les sens, voir des tentes de couleur rouge ou rose, de la musique, etc… En tant que carpiste, il est important de rester discret pour que notre passion ne soit pas mal vue par le grand public, ce qui pourrait restreindre les libertés octroyées comme la pêche de nuit.

Egalement et cela va de soit, il faut toujours laisser le poste dans l’état dans lequel on l’a trouvé, voire mieux si possible ! Personne ne doit pouvoir remarquer que quelqu’un y est passé. En d’autres mots, cela veut dire qu’il faut ramasser ses déchets et ne pas abîmer la berge.

13. Après le départ, réussir le combat avec la carpe

Votre détecteur de touche s’emballe et vous prenez contact avec la carpe... Maintenant, il va falloir réussir le combat ! L’observation du plan d’eau par le carpiste et le sondage des fonds lui permet d’identifier les obstacles: Il faut éviter au maximum que la carpe aille s’y réfugier, car cela augmenterait les risques qu’elle fasse s’emmêler le fil autour d’un obstacle. Si c’est le cas, elle pourrait casser le fil ou se décrocher.

L’art de ramener une carpe au bord est très précis: Il faut savoir gérer le frein de son moulinet avec rigueur pour ramener la carpe sans tirer trop fort sur le fil et risquer la casse. N’oubliez pas non plus de prendre soin de la carpe: Il ne faut pas trop lui tirer sur la bouche, tout doit être dans l’équilibre.

Une fois que la carpe s’approche de la berge, c’est le moment de saisir son épuisette et de mettre sa tête dans l’eau pour y mettre le poisson. Le plus simple est d’être à deux carpistes, pour que votre coéquipier puisse tenir l’épuisette pendant que vous combattez avec la carpe. Mais si vous êtes seul, vous pouvez réussir à gérer la canne d’une main et l’épuisette de l’autre. Une fois la carpe proche de l’épuisette, passez la tête de l’épuisette sous la carpe d’un mouvement souple et relevez là: Ca y est, vous avez attrapé la carpe tant attendue !

14. Un bon carpiste prend toujours soin du poisson sur le tapis de réception

Une fois la carpe sortie de l’eau, c’est au carpiste d’en prendre soin et de faire en sorte qu’elle ne s’abîme pas. Pour cela, il est essentiel qu’elle soit déposée sur un tapis de réception confortable et bien mouillé et ne surtout pas la mettre directement sur le sol. Il faut aussi la manipuler proche du sol, pour ne pas qu’elle chute de trop haut si vous la faites tomber en cas de mouvement brusque.

Il est conseillé d’avoir un seau rempli d’eau à côté de votre tapis de réception pour arroser la carpe. Il faut éviter qu’elle se dessèche pour ne pas que cela abîme son mucus protecteur. Le mucus permet en effet à la carpe de se protéger des parasites, bactéries et même certains métaux lourds.

Ne laissez pas trop longtemps votre poisson hors de l’eau. L’idéal serait de ne pas dépasser 3-4 minutes entre le temps de sortie de la carpe et la remise à l’eau. Pendant ce temps, le carpiste pèsera sa carpe s’il a entre ses mains un gros poisson, prendra une belle photo souvenir, soignera les éventuelles blessures sur les écailles de la carpe, puis remettra ensuite son poisson à l’eau.

15. Remettre la carpe à l’eau

Tout carpiste passionné remet ses poissons à l’eau en s’assurant qu’ils repartent bien. Si vous voyez que votre poisson a du mal à repartir, vous pouvez l’aider à s’oxygéner en le prenant par la queue dans l’eau et en faisant des mouvements d’avant-arrière jusqu’à ce qu’il reparte. C’est en particulier important pour l’esturgeon et l’amour blanc, qui peuvent mettre plus longtemps à repartir. La remise de la carpe à l’eau fait partie intégrante de la pêche.

16. Replacer ses cannes et ré-amorcer

Ce n’est pas parce que vous avez réussi à prendre une carpe que vous devez remettre votre canne n’importe comment. On a souvent tendance à être moins précis pour remettre sa canne après avoir pris une carpe, surtout en pleine nuit. Mais si vous voulez devenir un carpiste qui prend beaucoup de poissons comme les carpistes expérimentés, vous devez toujours remettre vos cannes à l’eau avec la même précision et la même rigueur.

Même en pleine nuit, il est important de bien remettre votre montage là où il était, avec un filet ou un sac soluble. Après avoir remis votre canne, vous pouvez amorcez votre coup de nouveau (en restant discret, car si vous avez pris une carpe il y a de grandes chances qu’il y en ait d’autres sur votre coup).

17. Bien manger et dormir confortablement, le plaisir du carpiste !

Le confort du carpiste !
Le confort du carpiste !

Enfin, le plaisir du carpiste passe aussi par un bon repas au bord de l’eau. Du bon pain, du saucisson, du fromage et du pinard, rien de tel pour agrémenter la pêche de la carpe ! Après quelques années, le carpiste aura déjà tout le matériel nécessaire pour pêcher et pourra donc investir dans sa passion en améliorant son confort de pêche: Avoir un bedchair plus confortable, du matériel pour se réchauffer en hiver, des ustensiles de cuisine, etc… A la fin, vous vous sentirez plus confortable au bord de l’eau qu’à la maison !

Pour devenir un carpiste professionnel qui prend des carpes à chaque session, il vous faudra du temps et de l’expérience. Le matériel a son importance et la théorie aussi, mais c’est surtout en action de pêche que vous apprendrez le plus. Même si vous loupez une session, vous apprendrez beaucoup et cela fera partie de votre apprentissage pour devenir carpiste. Alors n’hésitez plus, saisissez votre matériel et allez à la pêche !

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